Voici mes 8 conseils pour développer sa clientèle lorsque l’on est décoratrice. Quand on est décoratrice indépendante, une partie de l’énergie et du temps est consacrée à la quête de nouveaux clients. Développer sa clientèle lorsque l’on est décoratrice prend du temps et voici mes conseils pour la développer.

Optimisation du réseau, présence aux bons endroits, stratégie pro-active : 8 conseils pour développer efficacement sa clientèle lorsque l’on est décoratrice. 

Conseil n°1 : Créer votre site internet

Avant de vous appeler, la plupart de vos prospects auront scruté votre site internet pour avoir une idée de votre travail, c’est donc plus que nécessaire de lui accorder de l’importance. Votre site doit être représentatif de votre travail et de qui vous êtes. C’est tout simplement votre vitrine.

Aujourd’hui, avec les éditeurs en ligne, c’est à la portée de presque tout le monde de créer soi-même son site web. Cela étant, même si cela demande un budget supplémentaire, c’est un vrai plus de le faire réaliser par un professionnel. Le trafic généré sur votre site peut vous amener beaucoup de clients mais pour cela il lui faut vraiment une allure très pro. Avec un métier comme celui de décoratrice, on s’attend à quelque chose d’esthétique et avec des finitions parfaites, cela doit se ressentir dès votre site. 

Évidemment, c’est le bon endroit pour exposer vos réalisations passées et vos projets en cours. Sélectionnez soigneusement ce que vos mettez en avant : il n’est pas nécessaire de tout mettre, seulement ce dont vous êtes le plus fière et ce que vous appréciez le plus. 

C’est aussi le bon endroit pour parler un peu de vous, vous définir en quelques mots, évoquer votre parcours, exposer votre façon de travailler, exprimer ce qui est important pour vous, et bien sûr, dévoiler votre univers, votre style. 

Conseil n°2 : Être présente sur les salons

C’est une évidence : pour accroître sa notoriété, il faut se montrer et les salons sont une bonne occasion pour cela. Vous pourrez vous lier avec d’autres professionnels et échanger des cartes de visite. Le point fort des salons, c’est aussi et surtout que l’on rencontre de nombreux particuliers qui ont déjà en tête des projets de rénovation ou d’aménagement d’intérieur. Ils sont en recherche d’idées et de prestataires et viennent confronter leurs envies avec la faisabilité du projet, le budget, etc. 

J’ai commencé mon activité en faisant le salon Aménago et celui du Touquet. Le nombre de clients gagnés n’a pas été énorme mais j’ai pu affiné ma présentation et avoir mes premiers clients. Ce sont toujours des bonnes formations que d’aller à des salons.

Conseil n°3 : Être visible sur les réseaux sociaux

Qu’on se le dise quand on est décoratrice, la présence sur Instagram et/ou Pinterest est incontournable. Un peu comme avec votre site internet, votre compte doit vous ressembler, distiller un peu de vous et mettre en valeur votre univers et vos plus belles réalisations. Il n’est pas forcément nécessaire de poster chaque jour mais vous devez l’animer assez régulièrement pour qu’on sente que vous y êtes active. Les followers ne deviendront pas tous des clients, loin de là mais eux aussi, peuvent parler de vous à d’autres et ainsi contribuer à élargir votre communauté et potentiellement votre clientèle. 

Il y a aussi les groupes Facebook privés qui permettent de se faire recommander. Il faut s’y inscrire et demander à ses clients de vous recommander. Notre métier, qu’on se le dise est surtout basé sur la recommandation donc c’est très important.

Conseil n°4 : Etre visible sur la presse

J’ai eu la chance d’avoir eu de nombreuses parutions gratuites en 2022, comme celle du Journal de la Maison. J’ai d’ailleurs commencé en achetant un encart presse sur le ELLE de septembre 2021. C’était une grosse erreur car cela ne m’a rien rapporté. Par contre, si vous avez l’opportunité d’avoir des parutions gratuites, saisissez-les car cela apporte une certaine crédibilité et ça montre que vous avez une belle activité.

Conseil n°5 : Rejoindre un club d’indépendants

Adhérer à un réseau d’indépendants est une idée en or quand on est décoratrice indépendante. C’est d’abord un lieu d’échange très riche : on y confronte les difficultés qu’on rencontre, on partage les astuces utiles, on compare ses expériences, on peut aussi se former en participant à des talks sur le monde de l’entreprenariat… Cela permet de sortir de l’isolement que l’on peut parfois connaître lorsqu’on travaille seule.  

L’autre grand principe de ce genre de club, c’est de faire grandir son réseau. Vous rencontrez d’autres professionnels, de votre secteur ou pas, qui vous présentent leur activité et leur offre de services, et vous faites de même auprès d’eux. Chacun peut ensuite recommander, dès que l’occasion se présente, les indépendants de son réseau. Bien sûr, c’est le principe de réciprocité qui assure le fonctionnement et la pérennité de la démarche. Autrement dit, si vous êtes recommandée, il faut aussi recommander les autres professionnels pour que cela soit bénéfique pour chacun. 

Conseil n°6 : Activer l’ensemble de son réseau

Le premier cercle

Cela va de soit mais il est souhaitable que vos proches, famille et amis, connaissent votre activité de décoratrice indépendante et qu’ils sachent quels genres de services vous proposez et dans quelle zone géographique. Même s’ils n’ont rien à voir avec votre secteur d’activité, vous pouvez compter sur eux, à coup sûr, pour vous recommander s’ils en ont l’occasion. 

Il est toujours judicieux d’informer aussi les ex-collègues, les voisins ou les amis de promo que vous vous êtes lancée en tant que décoratrice indépendante. Plus les gens sont nombreux à être au courant, plus vous avez de chance qu’ils parlent de vous.

Les professionnels

Ce qui est très pertinent aussi, c’est de se faire connaître auprès de professionnels connexes à votre activité. En effet, leurs propres clients pourraient leur demander des recommandations pour une décoratrice. Vous pouvez donc vous présenter et entretenir de bonnes relations avec des personnes dans des boutiques d’ameublement ou magasins de peintures, de luminaires mais aussi proposer à des architectes d’intérieur ou des artisans de se rencontrer pour leur parler de votre travail. 

Conseil n°7 : Demander des avis clients

C’est, aujourd’hui, quasiment une obligation, quand on souhaite accroître sa clientèle, vous avez besoin d’avis clients positifs qui vont accréditer, publiquement, la qualité de votre travail et donner à des clients potentiels l’envie de vous confier leur intérieur. D’autre part, chaque avis client reçu est du contenu qui s’ajoute à votre sujet et cela permet d’améliorer votre référencement sur les moteurs de recherche. Il ne faut donc pas hésiter à solliciter vos clients après une prestation afin de bénéficier de leur retour.

Quand on veut tout miser sur l’honnêteté et le professionnalisme, une bonne option aussi, c’est de souscrire un abonnement à une plateforme de certification des avis comme Green Opinion. Le dispositif se charge de récolter les commentaires des clients ce qui permet d’en obtenir davantage puis les certifie grâce au respect d’une norme ISO encadrant ce genre d’activité. Comme toute démarche qui représente un coût, cela peut faire hésiter, au début, mais c’est une bonne solution pour  inscrire son activité dans le temps. Les avis contrôlés représentent une plus grande valeur auprès de clients potentiels. 

Conseil n°8 : Être pro-actif et réactif

Répondre rapidement aux demandes

Lorsque vous recevez une demande de renseignements, une proposition de rendez-vous, c’est important de réagir assez rapidement. Bien sûr, si vous êtes en plein travail, terminez ce que vous êtes en train de faire. Il n’est pas bon non plus de se précipiter et de répondre dans la minute, votre potentiel client pourrait croire que vous n’avez pas de travail ce qui ne serait pas perçu positivement, bien entendu.

En revanche, s’accorder un petit moment, chaque jour, pour répondre aux diverses sollicitations, c’est le timing adéquat. 

Enfin, se lancer et créer sa clientèle prend du temps, beaucoup de temps et d’énergie mais cela en vaut la peine.

Et vous, qu’avez-vous mis en place ?